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Cours de sapeur pompier
10 juin 2014

Cours FDF 1

BPE : bien Personne Environnement

SMES : Situation Mission Extinction Sécurité

 

1. Organisation fonctionnelle

 

Moyen aérien : tête du feu 

 

1.1 Texte de référence : 

-guide de stratégie général ;

-ONFDF : Ordre national feux de forêt dont :

- OZFDF (Zonal) ;

-ODFDF  (départemental)

-Guide national d’emploi des moyens aériens ;

-GNR (2008 => application 2009 => changement plus d’implication du chef d’agrès. 

-Guide nationale de référence des techniques professionnel des manoeuvres

-Ordre d’opération FDF

 

2. Emploi et organisation opérationnelle.

 

L’équipier :

-Exécution des manoeuvres,

-Dispositif prévento-curatif peut aussi intervenir.

1er maillon de la chaine : agit sous les ordres du CA.

Communication du matériel et manoeuvres.

Sécurité pour lui et les autres 

Jamais d’action isolée

Reconditionnement matériel 

 

GIFF : Groupe d’intervention feu de fôret.

18 personnes (4 x 4 CCF + 1 chef de groupe + la sonnette)

1 VLTT : -1 chef de groupe

-un conducteur)

4 CCF :  1 chef d’agrès 

1 conducteur 

1 binôme (chef - équipier)

 

4 x 4000/CCF soit 16 000 litres d’eau de capacité ou 3 CCF + 1 CCFS (6000) soit 18 000 litres d’eau de capacité.

 

En fonction des besoins et des contraintes locales, un des CCF peut être remplacé par un engin d’appui (CCI, CCGC) avec le personnel adapté.

Afin d’améliorer l’efficacité du Giff (capacité hydraulique supérieure, autoprotection, etc.) un ou plusieurs des CCF peuvent être de classe S (CCFS). Dans ce cas, le personnel du CCFS est le suivant : 1 chef d’agrès, 

1 conducteur, 

1 binôme (chef-équipier) ou 1 équipier

 

LE CA FDF qui est FDF 2 peut devenir DIH 2, il commande les équipiers feux de forêt ou une unité FDF  (une unité est un groupe de 3 véhicules)

 

UIFF : Unité d’intervention fdf

-VLTT : 1 chef d’agrès

1 conducteur (éventuellement) 

2 CCF  : 1 conducteur 

1 équipier 

 

Cet ensemble élémentaire peut être renforcé par un CCF de classe S et prendre l’appellation d’unité lourde feux de forêt (ULIFF) Ce CCF est armé par un 1 conducteur et 1 équipier.

 

 

Le chef de groupe fdf (FDF 3) 1 groupe ou 6 UIFF.  

 

Le chef de colonne (FDF 4) 3 groupes ou 6 UIFF.

Le chef de site (FDF 5) : la zone.

 

3. Fonctions administratives.

 

Le Sdis est une structure bicepal, il dépend du CG et du préfet.

 

Le Maire : est le responsable de la sécurité dans sa commune. D’après a loi de Modernisation de la Sécurité Civile, (loi MOSC de 2004), il est le DOS. 

Dans les NOVI (NOmbreuses VIctimes), le DOS peut décider du COS.

 

Le Préfet devient DOS quand le Maire en fait la demande, ou lorsque l’ampleur du sinistre dépasse le territoire d’une commune.

 

4. L’évaluation des Risques.

 

Phase 1 : analyser l’état de sécheresse.

Calculer des indices de sécheresse.

IFM : Indice Forêt-Météo 

 

Phase 2 : intégrer les paramètres météorologiques

Vent, température, humidité, ensoleillement, pluies.

 

Phase 3 : simuler le danger.

Calculer des indices de danger.

 

Phase 4 : expertiser.

Déterminer des zones à fort ou faible danger, fournir une prévision de danger par zone (J, J + 1)

 

Phase 5 : diffuser.

 

5 risques à la Réunion : faible, modéré, élevé, très élevé, extrême.

 

Tableau des risques.

Niveau

Appelation

Couleur

Définition

1

Faible 

Bleu

Zone peu sensible au feu

2

Léger

vert

Zone légèrement sensible au feux

3

Modéré

Jaune

Zone modérément sensible au feu

4

Sévère

Orange

Zone sensible au feu

5

Très sévère

Rouge

Zone très sensible au feu

6

Exceptionnel

Noire

Zone extrèmement sensible au feu

 faible, modéré, élevé, très élevé, extrême.

 

 

 

À la Réunion par jour, 3 GIFF, 1 DIH, 1 PEL  => objectif de l’année.

 

Doctrine : en fonction des données météorologique, de la vitesse de propagation, du vent, de l’état hydrique des végétaux et de l’ambiance opérationnelle du moment. Lorsque nous avons beaucoup de feux, nous mettons un dispositif préventif de 3 mois et qui repose sur 2 pôles :

-un réseau de surveillance et de patrouilles ;

-un quadrillage du terrain par des véhicules de lutte contre l’incendie.

5. Réseau de surveillance et de patrouille.

 

Pour aller au lieu où le risque est le plus élevé, un dispositif est déclenché de 9h à 17h. L’objectif est la maîtrise rapide des feux naissant qui menacent la végétation sensible.

 

Les différents acteurs.

 

-ONF : Office National des Forêts,

-Gendarmerie, police nationale et municipale,

-Armée : patrouilles militaires de surveillance,

-Patrouilles forestières DDAF (Direction Départemental de l’Agriculture et de la forêt),

-Scout de France,

-Comité communaux feux de forêt,

-Parc forestier,

Patrouille équestre,

-Office National de la chasse.

 

Rôle des vigies :

- détection defumées suspectes et feux croissants (pas à la Réunion),

détermination des coordonnées des points de départ du feux,

Alerte de la vigie,

-appréciation de l’évolution de l’incendie.

 

Le CR : l’équipier peut avoir une radio pour la transmission, et la transmission peut être orale.

 

Mémo-technique :

-Je suis : au départ, au flanc, au 3ème tuyaux,

-Je vois : tuyau percée

-Je fais : 

-Je demande :remplacement.

 

C’est un mini CR pour face à la situation.

 

Topographie :

C’est la représentation graphique d’une surface du globe terreste.

Elle porte sur le nivellement et la planimétrie.

 

Le nivellement regroupe : les lignes de crêtes, les lignes de Thalwegs, les cols, les clues et les gorges, les accidents de terrain.

 

La planimétrie regroupe : les voies de communication, l’habitat, le couvert végétal, les ressources en eau.

 

Le but est de connaître les éléments de la forêt, connaître le délai d’intervention, grâce à des signes conventionnels

 

3 axes essentiels : 

-échelle ;

-nivellement ;

-planimétrie.

 

Notion en topographie.

 

Rose des vents (vents du sud avec le Nord)

 

Carte : 

C’est le représentation graphique, plane, en réduction, d’une portion de la surface terrestre.

-Géologique, 

-topographique,

-routière,

-maritime.

 

Utilisation : choisir 1 itinéraire de déplacement pour se rendre sur les lieux d’un sinistre. Il sert à s’orienter et à reconnaître les accès à courte distance, la nature du terrain, les ressources en eau, les habitations, tout cela grâce à la légende.

 

La planimétrie :

Représentation graphique des éléments naturels et artificiels, de manière conventionnelle, il sont regroupé dans la légende.

 

La légende :

Obéit à un code des couleurs ;

Construite selon un plan ;

Se lit d’une certaine manière.

 

Obéit à un code des couleurs.

-Vert : végétation (foncé : forêt domaniale, moyen forêt épaisse)

-Bleu : hydrographie.

-Orange : orographie : courbe de niveau (foncé surchargé : autoroute ; surlignage : limite d’une frontière)

 

Définition : l’orographie (du grec ancien ὄρος, montagne, et γραφή, écrit) est le domaine de la géomorphologie et de la géographie physique concernant la description des montagnes et par extension, plus généralement du relief, y compris sous-marin avec l'« orographie sous-marine ».

 

définition : La toponymie : Outre l'étude des noms de lieux habités (villes, bourgs, villages, hameaux) ou non habités (lieux-dits), la toponymie étudie également les noms liés au relief (oronymes), aux cours d'eau (hydronymes), aux voies de communication (odonymes ou hodonymes), ainsi qu'à des domaines plus restreints, comme des noms de villas ou d'hôtels, par exemple (microtoponymes)1.

 

Noir : planimétrie et toponymie : construction, infrastructure.

 

Jaune : Routes secondaires.

 

Rouge : pictogrammes de nature touristique.

 

2. Selon 1 plan

Réseaux de transport

limites

construction 

Eau 

Relief : ligne secondaire, ligne maitresse (tous les 50 m) intercalaire (tous les 5 m)

Végétation

 

3. Lecture à confirmer :

Mot séparé par un . (point) : passe ou symbole.

Mot séparé par une , (virgule) : correspond au même symbole.

 

Point géographique désigne le point le plus haut, il figure sur une carte et un terrain.

de côté :

 

Le nivellement : représentation du relief par deux techniques.

-Les courbes de niveau

-l’estompage (ombré)

1 Ligne imaginaire reliant tous les points de même altitude par rapport au niveau de la mer.

Représenté en plan ou en courbe

 

Il existe 3 courbes de niveau : ligne maîtresse, secondaire. intermédiaire ou intercalaire.

-Plus les courbes de niveau sont rapprochées : plus la pente est forte.

-Plus les courbes de niveau sont éloignées : plus la pente est douce.

 

-Sommet en cuvette :

-Une flèche ou un trait : inversion de pente.

crète : ligne de portage des eaux.

Taloueg : ligne de réunification des eaux.

 

2 jeu d’ombres et lumière, éclairage provenant du nord-ouest.

 

L’échelle : rapport constant entre les distances sur la carte et le terrain.

 

Échelles numériques : sous la forme de fraction

 

1 : 25 000  = 1 cm sur la carte = 25 000 cm sur le terrain = 250 m sur le terrain. On supprime deux zéros.

 

Plus le dénominateur est petit plus la carte est grande.

 

Les échelles graphiques pour mesurer à vol d’oiseau, lecture directe.

 

Un azimut : un angle formé entre le nord et une direction de marche.

 

Le degré : en haut (0° et 360°), à droite (90°), à gauche (270°), en bas (180°).

 

La boussole :

 

Précaution d’usage : à proscrire : les matières métalliques ou aimantée.

 

PDIF : la direction est le point à atteindre, l’itinéraire de la formation.

 

DFCI : défense des forêts contre les incendies.

 

Les coordonnées :

Y : ordonné (ordre, garde à vous, debout, vertical)

x : abscisse  (allongé : horizontale)

Carré de 1 km.

 

Les manoeuvres.

 

Le CCF : (norme 61 518)

Les missions  : engin hors chemin,il agit seul ou dans un dispositif plus conséquent.

 

Végétation : forêt, broussailles et récolte sur pied, feux d’herbe.

 

4 hommes : 1 CA sous-officier ou caporal-chef anciennement, FDF 2

1 conducteur COD 1, COD 2, FDF 1

1 chef d’équipe, FDF 1 anciennement,

1 équipier, FDF 1.

CCF 4000 : entre 2500 et 4000, auto-pompe : 1000 L / 15 bars.

 

CCF 2000 : entre 1600 et 2500, auto-pompe : 750 L / 15 bars

Moto-pompe : 750 L / 10 bars.

 

Le matériel :

Refoulement :

6 tuyaux : 70 mm / 20 m

10 tuyaux 45 mm / 20 m

4 tuyaux : 25 mm / 20 m

6 tuyaux : 25 mm / 20 m

 

Réparti comme suit

-Clé de portage de 45 (20 mm) : 1 tuyaux de 23 

1 tuyau de 45 (20 m)

4 tuyaux de 23 (20 m)

 

-Clé de portage de 4 : 4 tuyaux de 45 (20 m)

 

Le reste des tuyaux en coffre.

 

 

2) Alimentation = tuyau 11à + 4 aspiraux.

 

3) Lances  1 lance de 500 (65 / 18)

2 lances 250 (40 / 14)

3 lances 100 (20 / 7)

 

1 robinet mono

1 éjecteur moussant de 250

 

Répartie :

1 robinet + 1 LDV sur dévidoir tournant ;

1 LDV 100 sur dévidoir ;

2 LDV 100 sur la clé de portage de 23.

 

4) Pièce de jonction :

65/65 - 2 x 40

40/40

 

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